Participation 2025-2026-2027

Un accord de participation plus équitable était possible !

L’accord de participation est une application de la formule légale du partage de la valeur de l’entreprise, avec des modalités de calcul et de versement scindées en deux : hiérarchisées et déhiérarchisées.

La CFDT avait signé l’accord précédent conduisant à une distribution qui tenait compte d’une enveloppe de participation jusqu’à 16 à 20 M€. Avec une enveloppe de 30 M€ pour 2023, 41,3 M€ en 2024 et peut être encore plus à l’avenir, il était important de revoir ce mode de répartition pour qu’il soit plus juste pour tous.

La CFDT seule (contrairement à des allégations d’une autre OS) a donc demandé d’augmenter les tranches 1 et 2 de distribution, mais la direction a fait le choix de reconduire les modalités de l’ancien accord sans même nous présenter les chiffres de leur simulation, prétextant qu’il y avait peu d’écart ! Et pourtant…

Nous avons comparé la participation 2024 que nous allons obtenir cette année avec une projection des tranches 1 et 2 à 10 M€ au lieu de 5 M€, comme nous le revendiquions :

Nous constatons un point pivot à 65k€, cela correspondant à un peu près la moyenne des salaires des niveaux F12/G13, selon le bilan social 2024. Sachant qu’environ 4700 salarié(e)s sont au niveau F12 et moins, sur un effectif d’environ 6700, plus des 2/3 du personnel aurait pu bénéficier d’une répartition plus équitable des bénéfices de notre entreprise.

Ce nouvel accord triennal 2025-2027, que la CFDT n’a pas signé, ne favorise pas la grande majorité des salarié(e)s. Il favorise par contre les plus hauts salaires, approximativement les niveaux H15 à I18. Nous refusons d’accepter un mode de distribution qui n’est plus équitable à ce niveau de bénéfices de notre entreprise, et qui ne prend pas suffisamment en compte les efforts collectifs et individuels de l’ouvrier au directeur.

Pour la CFDT, c’est une opportunité manquée. La négociation aurait pu aboutir à un accord plus équilibré, renforçant la solidarité et la reconnaissance de l’engagement de chacun dans la réussite de l’entreprise.

Nous restons à votre disposition pour échanger et répondre à vos questions sur cette décision.

InFOx : Non FO n’était pas obligé de signer, il suffisait de faire front avec la CFDT pour refuser un accord qui favorise les salaires les plus élevés, en raison de la hausse prévisible du Chiffre d’Affaire les prochaines années. Comme la CFE-CGC ne peut signer seule cet accord, la Direction qui prône le dialogue social aurait alors été contrainte de revenir avec un accord plus équitable.