RPS Parlons-en !

D’abord, l’utilisation inadaptée des termes « risques psychosociaux » (RPS) laissent à penser que le psychosocial, c’est à dire la relation à l’autre est toxique et représente un risque pour la santé !
La meilleure définition à l’heure actuelle est probablement celle du rapport final (2011) par le Collège d’expertise sur les risques psychosociaux missionné par le Ministère du travail (DARES) pour définir des indicateurs statistiques pour le suivi statistique des risques psychosociaux :
« Les risques psychosociaux au travail sont les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».


Dans les risques psychosociaux, il faut distinguer 3 choses :

  1. Les facteurs de risques psychosociaux,
  2. Les risques psychosociaux en eux-mêmes,
  3. Les conséquences des RPS : sur la santé des travailleurs et sur celle de l’entreprise.
Distinguer 3 choses

Cette division est à rapprocher des 3 formes de prévention :

  • La prévention primaire sensibilise à l’apparition des situations à risque, en travaillant en amont à la réduction des facteurs de risque. C’est la seule prévention à privilégier puisque l’on intervient à la source avant même que la situation ne soit dégradée, pour prévenir cette dégradation. Ainsi, la prévention primaire en matière de risques psychosociaux touche à l’organisation du travail, aux styles managériaux, aux modes de fonctionnement de l’entreprise et aux conditions de travail.
  • La prévention secondaire intervient lorsque les RPS sont déjà déclarés et elle consiste à réduire les atteintes sur la santé des individus en leur apprenant à mieux gérer les situations stressantes et leur propre stress. Certains métiers, de par leur nature même, sont générateurs de stress. Un agent d’accueil d’une gare, par exemple, travaille un jour de grève, il est confronté aux mécontentements des usagers. Ces facteurs de stress, inhérents au métier, ne peuvent être réduits. Il est donc de la responsabilité de l’employeur d’en minimiser les effets négatifs.

  • La prévention tertiaire entre en jeu lorsque le dommage a déjà eu lieu, dans une perspective curative. Il s’agit de réparer des individus fortement affectés par une situation ou un évènement et dont l’équilibre psychique est menacé. Il peut s’agir de mettre en place une cellule de soutien (numéro vert par exemple)

L’une des approches des RPS les plus connue est celle du Rapport Gollac de 2011 qui propose six catégories de facteurs de RPS.

Facteurs de risques, Rapport Gollac
CFDT Mbda

GRATUIT
VOIR