Les salariés de MBDA France face au Covid-19
Notre enquête sur la crise COVID-19 est construire en 5 parties.
Vos réponses nous permettront de mieux répondre à vos attentes, d’argumenter nos revendications lors des négociations avec la direction. Vous pouvez répondre à toute ou partie de ces enquêtes, seules les questions marquées (*) sont obligatoires. Nous vous remercions de bien vouloir consacrer quelques minutes :
1. Votre situation (1 minute)
2. Travail sur site (présentiel) (2 minutes)
3. Télétravail (2 minutes)
4. Informations / communications (1 minute)
5. Comment voyez-vous l’avenir ? (1 minute)
Résultats de l’enquête Covid-19 :
Notre synthèse des résultats :
- Sujet n°1 : Votre situation
- Sujet n°2 : Travail sur site en présentiel
- Sujet n°3 : Télétravail
- Sujet n°4 : Informations / Communications
- Sujet n°5 : Comment voyez-vous l’avenir ?
Sujet n°1 : Votre situation
Durant la période de confinement, ¼ des répondants ont été en situation d’inactivité partielle ou totale. 12% ont déclaré être en situation de garde d’enfant de moins de 16 ans.
À noter qu’après le 11 mai (dé-confinement), la moitié des salariés a pu reprendre son activité sur site à temps complet ou pour quelques vacations.
Les parents d’enfants de moins de 16 ans, plébiscitent le télétravail comme moyen de reprendre leur activité après le confinement.
Sujet n°2 : Travail sur site en présentiel
Les salariés concernés se déclarent être volontaires pour venir sur site.
La quasi-totalité des salariés appelés pour venir travailler sur site a reçu les informations sur le dispositif sanitaire mis en place et tous se sont sentis en sécurité par rapport à la transmission du virus. La CFDT est satisfaite des mesures mises en place même si cela ne paraissait pas évident au début du confinement. Nous resterons vigilants pour que les habitudes ne dégradent pas ces mesures de protection des salariés.
Pour venir travailler, la voiture est le moyen de transport le plus utilisé mais plus de 10% ont utilisé les transports en communs (en région parisienne) pendant une période où les risques de transmission du virus étaient très importants. Le vélo semble être un moyen de transport en croissance. Les directions d’établissement devront à l’avenir prendre en compte ce mouvement en améliorant les installations dédiées (garages à vélos, vestiaires, douches, etc.) et en encourageant ce mode de transport.
Point plus inquiétant, 20% des salariés sont venus travailler pendant la période de confinement sans être en possession du justificatif de déplacement professionnel, pourtant obligatoire. La méthode de diffusion de ce certificat était-elle adaptée ?
Sujet n°3 : Télétravail
Même si 60% des télétravailleurs n’avaient jamais pratiqué cette organisation du travail avant le COVID, la grande majorité estime être aussi efficace (44%) ou plus efficace (38%) qu’en présentiel.
Très majoritairement les télétravailleurs considèrent que leurs conditions de travail à domicile sont satisfaisantes ou très satisfaisantes y compris sur l’aspect matériel informatique fourni par l’entreprise.
L’équilibre vie professionnelle/vie personnelle est satisfaisant voir très satisfaisant pour plus de 80% des répondants.
Si une forte majorité est prête à continuer le télétravail à long terme, la plupart considère qu’une alternance selon besoin entre télétravail et travail sur site serait une bonne solution. Les relations entre collègues et avec la hiérarchie sont considérées comme satisfaisantes ou très satisfaisantes.
La démonstration de l’efficacité du télétravail ne sera plus à faire puisque l’entreprise a continué à fonctionner malgré la fermeture des sites. La CFDT utilisera tous les enseignements de ces résultats pour pousser la direction à revoir sa position un peu frileuse sur le télétravail et à développer ce mode de travail lorsque cela est possible et souhaité par les salariés. En particulier, l’aspect temps de travail devra impérativement être pris en compte.
Sujet n°4 : Informations / Communications
40% des répondants estiment que la communication de la direction n’a pas été satisfaisante. Alors que la communication de la hiérarchie est globalement satisfaisante.
La communication des organisations syndicales est considérée comme satisfaisante ou très satisfaisante à une large majorité.
50% des répondants sont abonnés à la Newsletter CFDT et l’autre moitié a eu accès aux informations CFDT par d’autres moyens (mails, Welink, site internet, téléphone, ..).
La Newsletter CFDT est plébiscitée et vous souhaitez qu’elle soit maintenue après la crise. Nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez. Nous avons dû innover pendant cette crise car la direction interdit aux organisations syndicales d’utiliser la messagerie professionnelle pour la diffusion d’information (tracts) à l’ensemble des salariés. Et nous étudions la possibilité de continuer la diffusion de la Newsletter après la sortie de la crise.
Sujet n°5 : Comment voyez-vous l’avenir ?
Les salariés font plutôt confiance à la direction de MBDA pour prendre les bonnes mesures de protection sanitaire et d’adaptation des conditions de travail si besoin car près de 60% considèrent qu’il n’y aura pas de changement des conditions de travail après cette crise.
Par contre, la même confiance ne s’exprime pas lorsqu’il s’agit du maintien de la rémunération.
Concernant la poursuite des activités, les salariés font globalement confiance à la direction mais 1/3 des salariés pensent que la direction ne prendra pas les bonnes mesures.
50% des salariés n’imaginent aucun changement de leur temps de travail mais 40% pensent que leur temps de travail augmentera.
Le non remplacement des départs et la révision du plan de recrutement auront un impact sur la charge de travail pour plus de 40% d’entre vous.
La CFDT restera bien évidemment vigilante sur toutes les décisions à venir impactant les charges de travail, le recrutement, les conditions et temps de travail. D’un point de vue économique, notre entreprise ne semble pas être impactée négativement par la crise du COVID à ce jour en terme de CA et il n’y a pas de raison que les salariés soient pénalisés. Ainsi, l’accord de politique salariale devra être remis en négociation et nous négocierons avec ténacité pour que tout le travail réalisé pendant la crise, en télétravail ou en présentiel, soit reconnu à sa juste valeur.